Sécateurs et tour de main dans les vignes

Des silhouettes dans les vignes, des véhicules en bout de rangs…Qu’il pleuve, qu’il gèle ou qu’il fasse doux, on les retrouve jour après jour, que se passe-t-il donc de si important dans les vignes en hiver ? La taille  est un moment capital. Loin d’être un geste banal et répétitif, c’est au contraire un savoir faire qui demande dextérité et compréhension de la plante. Chaque coup de sécateur a une répercussion sur la longévité du pied, la qualité de la vendange.

La taille est une intervention manuelle, et c’est une des opérations qui nécessite le plus de savoir faire à la fois théorique et pratique. En taillant chaque souche on influe sur la pérennité du plant et sur sa productivité. La sève circule sous quelques millimètres de l’écorce, et non au milieu comme on pourrait le penser. Lorsqu’on coupe un sarment pour en examiner l’intérieur, la complexité du “réseau” de ces petits vaisseaux saute aux yeux. Il faut donc un bon bagage théorique à la base.
Ensuite lorsqu’on se trouve face à son premier pied à tailler, ce n’est pas toujours facile de commencer.

 

Entre la théorie et la pratique, il y a encore un fossé à franchir. Si la taille avait pu être un peu considérée comme utile mais sans plus, elle est devenue un vrai enjeu de pérénnité du vignoble et notamment de protection naturelle des maladies du bois. Un mauvais coup de sécateur, une mauvaise cicatrisation peuvent être source de développement du vilain escae qui fait beaucoup de ravages dans les vignobles en ce moment.

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Dans les vignes de Cognac, où l’on taille plutôt long,  la taille Guyot Poussard a ses adeptes. Preuve que la taille est re-devenue un enjeu majeur , de nombreux séminaires, ateliers de taille dans les vignes, et même concours de taille existent aujourd’hui.

Après la taille, on attache la vigne, un travail manuel et mécanisé qui se termine actuellement.

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Au total ce sont des centaines et des centaines d’heures passées, quel que soit la météo, et avant l’arrivée du printemps.

 

Mais pour Ben, viticulteur en petite champagne  “Même si parfois c’est dur quand il fait -2° le matin, j’aime bien car c’est comme une rencontre avec chacun de mes pieds, car ils sont tous différents et ce n’est pas monotone”

 

 

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