Depuis les premiers jours de cette nouvelle année, l’hiver est bien là, avec ses matins blancs de gel recouvrant également les vignes, bref un temps de saison. C’est également une belle opportunité de prises de vues. Retour sur une belle journée de janvier dans les vignes de cognac.
A l’abri derrière leurs hauts murs et leurs grands arbres, les “logis” charentais reflètent le caractère discret des charentais.
Trop froid pour moi pour courir ce matin là, il faisait -2,5°C
Le soleil essayait vainement de traverser les nuages..
L’hiver, c’est le temps de la taille, et même si c’est gelé, il faut y aller. Tout reste à faire sur ces rangs.
Le petite église d’Eraville au milieu des vignes qui ont perdu leurs feuilles. La photo du post d’octobre dernier.
Un paysage typique de Grande Champagne : collines douces, sols calcaires. les eaux-de-vie provenant de ce cru produisent des cognacs fins, ayant longtemps vieilli en fûts pour atteindre leur meilleure maturité. L’origine du mot “champagne” vient du latin “campania” qui signifie champs ouverts, par opposition aux bois et forêts.
Les jeunes arbres truffiers aiment ces terres calcaires de “grande champagne”, promesse de belles truffes dans quelques années.
Comme des soldats à la parade, les peupliers sur les rives de la Charente forment des haies discontinues.
Ce jour là, le soleil est arrivé en fin de matinée, faisant disparaître pour un moment, le manteau blanc.
Une vraie journée d’hiver, l’occasion de sortir manteau épais, pull à col roulé, bottes et gants bien chauds. Et comme il est impossible de prendre des photos avec les gants, j’ai terminé les prises de vue avec les mains glacées.
Il était temps de rentrer à la maison auprès de la cheminée, même si notre chat “Philo” devait déjà y être installé et n’aurait certainement pas envie de donner sa place ! Une vraie vie de chat en quelque sorte.