Dernier jour du mois et dernières heures pour envoyer ses voeux. Je vous souhaite tout le meilleur du monde. Loin des résolutions qui s’avèrent impossible à tenir au fil du temps, je préfère vous envoyer une moisson de pensées positives en commençant par ce qui s’est passé dans notre belle région tout au long du mois de janvier. Merci, merci, à chacun d’entre vous de suivre et apprécier le blog, facebook et instagram de Livingincognac.
Un mois très très humide…
la Charente sur les quais à Jarnac
D’un extrême à l’autre : après des jours et des jours sans aucune goutte de pluie à l’horizon, les tempêtes de début d’année ont amené avec elle des torrents de pluie, et les nuages ont semblé s’être arrêtés juste au dessus du vignoble. Après un record de jours de sécheresse, nous avons basculé dans le record de jours pluvieux consécutifs. Les vignes, les champs, les routes près de la Charente et de ses affluents ont les pieds dans l’eau.
Petit bain de cep pour les vignes
La Charente a sauté sur ses berges et n’est pas encore disposée à retrouver son lit.
L’écluse a complètement disparu sous l’eau
Les cognacs Courvoisier sont en première ligne sur les quais de Jarnac. Mais il n’y a pas péril en la demeure.
Quel côté positif peut on voir dans ces inondations me direz vous ? C’est celui de la nature, des plantes et des vignes de cognac qui avaient besoin d’eau et qui auraient cruellement souffert du manque de réserves dès le printemps prochain. Les nappes souterraines se rechargent doucement, même s’il manque encore quelques millimètres. Il suffit donc d’être patient et de rêver à un joli printemps.
Un hiver doux
Les températures sont relativement douces pour la saison : comme disent les spécialistes météorologues, elles sont « au-dessus des normales saisonnières ». Du coup la végétation commence doucement à sortir pensant que le printemps est arrivé. Mon mimosa dans le jardin fleurit avec 15 jours d’avance.
C’est en effet à la mi-février que l’Ile d’Oléron toute proche organise sa grande fête du mimosa. A cette époque tous les mimosas de l’île sont en fleurs. L’occasion d’organiser une grande parade avec des chars fleuris. Beaucoup d’animations sont organisées, de la musique, des concerts, une brocante, et …l’élection de Miss Mimosa, comme il se doit.
Rien de tel qu’une couleur soleil sur le bureau pour faire venir des pensées inspirantes et positives.
La distillation se poursuit nuit et jour
De novembre jusqu’au 31 mars, les distilleries tournent à plein régime, 24 heures sur 24 heures. c’est en effet un cycle long et continu qui fait naître l’eau de vie qui après vieillissment deviendra le cognac. C’est toujours un moment magique de pouvoir se glisser dans ces lieux secrets et de voir le distillateur surveiller ses alambics avec attention et amour.
Depuis l’origine du cognac, la distillation est identique. Elle s’effectue en deux chauffes successives au moyen d’un alambic dit « charentais », en cuivre. Cette double distillation permet de produire des eaux-de-vie aromatiques.
Après avoir recueilli « les têtes » soit l’équivalent d’1 à 2% du volume distillé, le distillateur concentre toute son attention sur « le cœur » cette eau-de-vie limpide et cristalline qui deviendra le cognac, plusieurs années plus tard… Le moment délicat de la coupe est celui qui nécessite le plus de maitrise : le bon moment, entre la fin du » cœur » et le début des « secondes » s’avère crucial. Même si les indications de température, de degré d’alcool, de volume peuvent être lues sur l’écran de l’ordinateur, c’est bien le nez et l’œil du distillateur qui prennent le contrôle de l’opération ! Les cinq sens sont en éveil total.
J’aime beaucoup tous les noms qui s’attachent à la distillation : « bonne chauffe », « mise au courant », celle de l’alchimie de la transformation du vin en eau-de-vie « brouillis » « têtes » « coeur » « secondes » « queues »…La douce chaleur émanant des alambics, l’écoulement lent et continu de l’eau-de-vie et les subtiles effluves diffusées rendent chaque distillerie unique et mystérieuse. On s’y sent bien même si l’on ne boit pas !
Festival International de la bande dessinée d’Angoulême
C’est le plus important évènement international du 9 ième art et c’est à Angoulême. Créé en 1975 par une poignée de passionnés, le « fibd » est devenu le lieu incontournable qui voit affluer fin janvier des visiteurs du monde entier, professionnels et public. Pendant 4 jours, la ville vit au rythme trépidant du festival, entre rire, émotion, passion, découvertes et business.
Remise des clés de la ville au président Cosey par le maire d’Angoulême
Difficile de décrire en quelques mots la folie BD de ces 4 jours : des schtrumpfs dans les rues, fans de manga et de cosplay parties, 23 pays représentés, 2000 auteurs, 6600 éditeurs et professionnels, 900 journalistes français et internationaux, des télés du monde entier, 400 tonnes de livres et matériels !
Je vous propose quelques images de l’exposition d’un des plus fascinants mangakas contemporains Naoki Urasawa, et celle du président de l’édition 2018 le suisse Cosey. J’ai adoré. Toutes les expositions ne sont pas démontées le dimanche soir, j’aurai l’occasion de vous faire faire une petite visite de quelques unes d’entre elles qui sont là pour quelques semaines encore.
Exposition Naoki Urasawa
Naoki Urasawa exhibition
Exposition Cosey : une quête de l’épure
Cosey Exhibition
Cosey Exhibition
Cosey Exhibition
Cosey exhibition
Cosey exhibition
Dans ce mois de janvier particulièrement gris, ces moments de folie communicative sont un authentique cadeau !
Et vous, comment avez vous démarré positivement cette nouvelle année ?
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