“Un jardin de mères en filles” en plein Cognac, titre intrigant, qui raconte une belle histoire de transmission au féminin pluriel, ouvert à tous les passionnés des plantes et de la faune qui y vit.
Une dynastie d’amoureux des plantes
Attiré par les plantes depuis sa plus tendre enfance, se nourrissant du terreau familial de ses parents et grands-parents qui cultivaient leurs jardins et plantaient des bois, Véronique a paysagé des jardins pendant longtemps.
Son propre jardin est foisonnant et les espèces rares sont à l’honneur, sans qu’elle ne cannibalisent l’endroit, bien au contraire. Elles apportent une touche d’exotisme et suscitent le dialogue.
Des couleurs somptueuses, une composition très étudiée mais dont la lecture est simplissime, ce jardin offre une palette infinie de couleurs et de parfums. Il fait la part belle aux vivaces et aux grimpantes.
Là aussi, il faut prendre son temps, passer et repasser pour apercevoir un détail que nous n’aurions pas vu au premier abord. Le jardin de Véronique ne se dévoile pas au premier regard.
Les oiseaux et les insectes sont les apprentis de Véronique, ils apportent leur touche selon leur bon vouloir ou leur inspiration…
Les fleurs sont partout y compris sur les aquarelles et dessins.
Et loin d’être un tableau qui se contemple, le jardin de Véronique est le terrain de jeu de ses petits enfants : il accompagne la vie de famille, et comme elle il évolue au fil des ans.