A l’heure des réseaux sociaux, des pure player, des conversions de presse papier en média digital, de l’érosion naturelle du lectorat papier, fêter les 60 ans d’un hebdomadaire qui parle depuis l’origine de la ruralité et de l’agriculture est déjà un exploit en soi.

Mais en y regardant de plus près, La Vie Charentaise a su maintenir le cap contre vents et marées et notamment la diminution du nombre d’agriculteurs en France en s’adaptant en permanence aux évolutions de la société.

De l’agriculture au territoire charentais

En devenant en 2016 un journal de « presse d’information et de politique générale » (PIPG), l’hebdomadaire à vocation agricole a pu habilement élargir sa ligne éditoriale à l’ensemble du monde économique départemental, tout en restant un média agricole de référence dans un département possédant une forte connotation rurale. La vigne bien sûr, avec le cognac, le pineau, les vins de pays, mais également l’élevage et les céréales font partie des moteurs de l’économie départementale.

Une fête sous le signe de la ruralité…

C’est dans ce contexte que l’équipe de journalistes professionnels de La Vie Charentaise a accueilli ses invités le 23 juin dernier dans le cadre du château de la Mercerie. Plus de 250 personnes avaient répondu présentes pour vivre une soirée faite de surprises hautes en couleur.

Les sonneurs du rallye de Forêt de la Chaux ont ouvert les festivités : cavaliers, chevaux et chiens ont fait le spectacle devant le château. Ce fut l’occasion également de mieux faire comprendre le domaine de la vennerie.

Les rapaces du Donjon des aigles de Chauvigny (86) ont ensuite joué les stars dans la grande salle des azulejos du château, frissons assurés pour quelques spectateurs !

Cette double surprise dans ce lieu magique a embarqué tous les participants dans une soirée dont ils se souviendront longtemps.

                                                       

..Et une ambition clairement affirmée

Dans une société en pleine évolution, devant faire face à de grands enjeux notamment en matière de réchauffement climatique, La Vie Charentaise tient toute sa place. Celle d’un média qui plus que jamais a à cœur de tenir un rôle de passerelle entre les différentes visions portées sur l’agriculture, et plus largement sur l’économie de demain, qui parfois s’affrontent. Mieux faire comprendre les enjeux vitaux, les défis à relever, donner la parole aux différents acteurs, sans manichéisme, ni raccourcis hasardeux, c’est la « feuille de route » tracée par Gérard Seguin, directeur de la publication, pour les 60 ans à venir à l’issue de cette soirée amicale et chaleureuse.

Un trophée qui légitime la démarche

Gérard Seguin a également rappelé avec force l’importance d’une rédaction composée de journalistes professionnels dans les journaux à caractère professionnel.

Le trophée de Meilleure Une de la presse professionnelle agricole remporté par La Vie Charentaise le 9 juin dernier lors du congrès national de la presse agricole, rurale et cynégétique à Grenoble ne pouvait pas mieux exprimer cette vérité, un peu trop souvent oubliée.